Face aux tentatives d’incitation à la haine et aux troubles par voie médiatique, le ministère de la Communication et des relations avec les Institutions appelle « les patrons de presse, les directeurs de Publication, les rédacteurs en chef et les journalistes à faire preuve de responsabilité au moment où le pays a le plus besoin d’apaisement ». Le Communiqué signé par le Directeur Général de la Communication Guy Laurent Ramanankamonjy rappelle que « la Loi 90-031 du 21 décembre 1990 sur la Communication, l’Ordonnance 92-039 du 14 septembre 1992 sur la Communication Audiovisuelle, ainsi que le Code pénal prévoient des sanctions pénales sévères contre la diffusion dans les médias des incitations à la haine ethnique et aux troubles, des provocations et des appels adressés à des militaires dans le dessein de les détourner des devoirs auxquels ils sont astreints de par leur rôle et de l’obéissance qu’ils doivent à leurs chefs. »
Sérénité. Par ailleurs, le ministère de la Communication souligne que « pour le secteur audiovisuel, les manquements aux prescriptions du décret 99-096 du 08 février 1999 portant cahier des Charges des entreprises audiovisuelles privées exposent ces dernières à des sanctions qui peuvent entraîner le retrait de l’autorisation d’exploitation ». « La vigilance de tous et le patriotisme de chacun nous éviteront des sanctions administratives et/ou pénales inutiles et assureront la sérénité requise dans le contexte politique difficile qui prévaut actuellement dans le pays. », indique le communiqué du ministère de la Communication.
Recueillis par R. Eugène
