Les dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes pour les boursiers malgaches à l’étranger, notamment en France et en Chine. Ceux de la Chine étaient dans la tourmente faute d’avoir pu régler leurs loyers, de ne pas avoir perçu leurs bourses d’études. Ce dossier est en cours de traitement, rassure le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Des négociations entamées auprès des autorités chinoises ont écarté l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des étudiants qui craignaient d’être expulsés de leur logement. « Des efforts ont été déployés pour trouver une issue à ce problème et plusieurs ministères, celui des Finances, celui des Affaires Etrangères et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, s’y impliquent particulièrement », a affirmé à ce propos, la ministre Rasoazananera Marie Monique.
Mauvais héritage. Ce dossier des bourses extérieures figure sans doute parmi les plus mauvais héritages de l’équipe actuelle du MESUPRES. Faut-il rappeler que ces étudiants, visiblement en surnombre, ont été envoyés, il y a quelques années, en Chine en étant des boursiers d’Etat, alors que leurs bourses ne font l’objet d’aucune ligne budgétaire au sein du ministère. Une situation qui devait déboucher inévitablement sur la difficulté actuelle rencontrée par le gouvernement malgache pour payer ces bourses d’études. Actuellement, l’octroi de bourses extérieures par l’Etat malgache est suspendu.
Quant aux boursiers locaux, ceux de Vontovorona qui ont manifesté, cette semaine, ont déjà commencé à percevoir depuis deux jours un mois de bourse et l’équipement. La ministre d’exhorter alors les uns et les autres à toujours privilégier le dialogue en cas d’insatisfaction. « D’ailleurs, face aux divers événements qui ont marqué la vie nationale ces derniers jours, j’appelle la population au calme. Personne ne tirera profit du contraire », a-t-elle conclu.
Hanitra R.