
La célébration officielle de la journée mondiale contre la drépanocytose s’est tenue hier à Toliara. A Antananarivo, celle-ci a été marquée hier à l’hôpital HJRA.
La drépanocytose est une maladie génétique du sang très dangereuse, causée par l’existence d’une hémoglobine anormale dans l’organisme provoquant des douleurs osseuses, pouvant causer des handicaps et une baisse de l’espérance de vie, atteignant plus de 50 millions de personnes, dont 11 % à Madagascar. Il n’y a aucun remède contre cette maladie héréditaire non contagieuse, seul un traitement permanent peut prolonger les années à vivre. La lutte contre la drépanocytose figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS. A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose le 19 juin, le CHU hôpital Manara-penitra de Toliara s’est doté d’un dispositif de centre de traitement pour faire un progrès en matière de traitement. Dans la Cité du Soleil, on compte 43 drépanocytaires actuellement, dont 16 enfants de moins de 5 ans.
Mobilisations. Etant donné les nombreux obstacles rencontrés quant au traitement de cette maladie à Madagascar, comme l’insuffisance de médicaments et de moyens techniques pour les recherches, l’organisation non gouvernementale Lutte Contre la Drépanocytose à Madagascar (LCDM), présidée par Pascale Jeannot, facilite l’accès des malades aux dépistages et aux soins. Les familles des malades ignorent la gravité de la drépanocytose et ne prennent pas les mesures nécessaires. L’organisation s’assure également des mobilisations sur cette maladie, soutient les recherches et les équipes médicales.
Eric Manitrisa