Les Coordonnateurs résidents du système des Nations Unies aux Comores, à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles, se réunissent au Louvre pour la mise en place d’une équipe « Partenariat humanitaire régional » afin de rendre efficientes et efficaces les réponses face aux catastrophes naturelles dans les pays de l’Océan Indien.
Améliorer la réponse aux catastrophes naturelles et aux crises humanitaires dans la sous-région, tel est le défi des îles de l’Océan Indien. L’objectif de l’atelier qui s’est tenu depuis lundi au Louvre est de mettre en place une équipe régionale pour le partenariat humanitaire (ERPH) du Sud-Ouest de l’Océan indien. Cette équipe devra coordonner les actions à mener entre les gouvernements, envers le pays touché par les catastrophes. Le projet est en phase avec les priorités nationales et les engagements internationaux des Cadres d’Hyogo et de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe. Financé par le service d’aide humanitaire et de protection civile de la Commission européenne, il tient compte des enseignements et des succès enregistrés par le partenariat humanitaire déjà en place dans les îles du Pacifique. Car les îles de l’Océan Indien sont fortement exposées aux catastrophes naturelles de tous genres : cyclones, inondations, sécheresse, invasion acridienne… Madagascar en est le plus touché tous les ans. Et les conséquences humanitaires sont importantes, à la fois socialement et matériellement. Une situation qui constitue un frein aux efforts de développement.
Anjara Rasoanaivo