
Au moins dix nourrissons malades ont, chaque jour, besoin d’être assistés pour s’alimenter. Trop faibles pour téter au sein, ces bébés ont besoin d’être alimentés artificiellement par du lait maternisé. Une alimentation nécessitant impérativement l’utilisation d’une eau propre et de qualité irréprochable. Pour cela, l’établissement hospitalier a recours aux bouteilles d’eau remises gratuitement par la Star par le biais de sa marque d’eau de source Eau Vive. Tous les mois, 600 bouteilles de 50cl sont remises à l’établissement au profit des enfants malades et ce, tout au long de l’année, depuis janvier 2012. Une contribution dont la valeur s’élève à 5 millions d’ariary par an.
Réhydratation. L’usage de ces bouteilles d’eau ne s’arrête pas à l’alimentation des bébés malades, mais s’étend vers d’autres exigences thérapeutiques, concernant notamment les barboteurs d’oxygène et la réhydratation par gastroclyse des enfants atteints de maladies digestives, parfois sévères, avec des diarrhées et des vomissements importants comme c’est le cas lorsque l’enfant est atteint de gastroentérite. Ces enfants sont réhydratés par le biais de la solution de réhydratation orale (SRO) afin de compenser les pertes de liquide et d’éviter la déshydratation, extrêmement dangereuse pour les bébés.
Taux d’occupation. Les troubles digestifs et les affections respiratoires figurent parmi les pathologies les plus courantes prises en charge au sein de l’hôpital mère-enfant de Tsaralalàna, d’après le Dr. Clara Gladys Raherinampinaina qui assure l’intérim du chef d’établissement. S’y ajoutent les cas de malnutrition, également en nombre. Mais en cette période de l’année, le taux d’occupation de la soixantaine de lits de l’établissement est moins élevé en comparaison avec la période humide et pluvieuse, notamment de décembre à février, durant laquelle le nombre d’enfants malades est en augmentation. Rappelons que l’hôpital mère-enfant de Tsaralalàna accueille les enfants de 0 à 14 ans et prend en charge depuis maintenant 85 ans, toutes les pathologies infantiles.
Hanitra R.