Ce n’est pas nouveau en soi. Mais le ministère de la Santé publique réitère, à travers une note circulaire, que toute forme directe ou indirecte de publicité relative à l’efficacité de la pratique des remèdes, publiées dans la presse écrite, sur les ondes radio ou télé et sur internet, toute exploitation d’un succès thérapeutique et toute publication médiatique mentionnant le nom ou les coordonnées d’un praticien de la médecine traditionnelle (MT) et de la médecine complémentaire parallèle (MCP), encourent des sanctions disciplinaires ou pénales, suivant les dispositions des articles 89 (3), 137, 344 et 345 du Code de la Santé. Cela concerne principalement les personnes qui s’improvisent « médecins traditionnels », indiquant qu’elles peuvent guérir avec des pratiques ou des produits non médicaux. Certains médias relaient allègrement ces succès qui ne sont pas avérés, contre leur éthique, sachant que cela est totalement interdit par la loi, car ils contribuent à ce charlatanisme qui attire malgré tout la foule. Le ministère de la Santé publique se voit prendre les mesures nécessaires face à de telles pratiques et à une telle médiatisation. Ainsi, pour toute manifestation spectaculaire vantant les établissements de soins traditionnels, les praticiens de la MT et MCP, toute publicité mensongère concernant les produits et les pratiques, comprenant les cartes de visite, les feuilles d’ordonnance, l’annuaire professionnel, les prospectus, les tracts, les plaques, les affiches, les banderoles et spots audiovisuels… sont passibles de poursuite par les agents habilités du ministère de la Santé publique en collaboration avec la commission nationale de contrôle de la publicité pharmaceutique, ainsi que les autorités compétentes administratives et judiciaires sur place. .
Anjara Rasoanaivo
