Ayant appris qu’une personnalité s’active dans ce sens, les « Jeunes Cadres d’Antalaha » (JCA) ne cachent pas leur appréhension face à certaine manœuvre visant à faire annuler les législatives à Antalaha. « Aucune anomalie n’a été constatée dans ce District lors de la proclamation des résultats officiels du second tour de l’élection présidentielle », rappellent les JCA à l’issue de leur réunion du 26 janvier dernier. Une manière de dire et ils le disent que « cela devrait être également le cas pour les législatives dans la mesure où les parties prenantes étaient les mêmes (électeurs, membres des bureaux de vote, liste électorale…) pour les deux scrutins jumelés ».
Sanctions. Pour les JCA, il n’y a pas de raison à ce que les législatives du 20 décembre 2013 à Antalaha soient annulées puisque le scrutin présidentiel ne l’a pas été dans cette circonscription. « A la limite, si infraction il y a eu, ce sont les responsables qui devraient faire l’objet de sanctions et non la population toute entière », estiment-ils. En se référant notamment à l’article 134 du code électoral dont les dispositions sont on ne peut plus claires. Ils, ce sont évidemment les membres de cette association de cadres dont la mission consiste d’ailleurs à défendre les intérêts de la population d’Antalaha dont le vote serait sanctionné si la manœuvre tendant à l’annulation des opérations électorales dans cette localité venait à aboutir. Et de citer également l’article 5 de la Constitution de la Quatrième République qui stipule que « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l’exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct (…) Aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté ». Les JCA font évidemment allusion à la personnalité qui veut faire annuler le vote de la population d’Antalaha.
R. O