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mercredi, juillet 2, 2025
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Grève des étudiants : Affrontement à Ankatso, hier !

Les grévistes ont encore mis le feu sur l’un des box métalliques à Ankatso.
Les grévistes ont encore mis le feu sur l’un des box métalliques à Ankatso.

Encore une fois, des échanges de jets de pierre et de bombes lacrymogènes ont eu lieu à Ankatso, hier, entre les forces de l’ordre et les étudiants grévistes.

Ça y est, les étudiants de l’université d’Antananarivo, « généralement ceux de la Faculté des Sciences » se sont, eux aussi, mis en grève hier dans la matinée. « Ils veulent témoigner de leur solidarité avec le Syndicat des Enseignants Chercheurs ou SECES qui est en grève générale », ont affirmé des sources sur place. Mais comme toujours, c’est d’une façon brutale: par des cris et des jets de pierres. Heureusement qu’il n’y a eu aucun blessé malgré l’ampleur de l’affrontement entre les Forces de l’ordre, qui ont été aussitôt présentes sur les lieux, et les grévistes. Deux hommes s’aventurant à tour de rôle dans le champ d’affrontement ont été épargnés par les projectiles des manifestants. Quels chanceux ! Ce qui n’était malheureusement pas le cas des petits commerçants des alentours du terminus de la ligne 119 qui ont dû fermer partiellement leurs portes à cause des jets de pierre. Pareillement pour ces taxis-be qui ont dû changer temporairement d’endroit pour se stationner, toujours à cause des projectiles. On peut dire que le dérangement a momentanément gagné Ankatso hier. Sans l’intervention rapide des forces de l’ordre, un lourd dégât matériel y a failli être enregistré, étant donné que les manifestants ont commencé à brûler des pneus, et ont encore mis le feu sur le kiosque d’un opérateur téléphonique près de l’entrée principale de l’université.

Enquêtes. « Aucun dérangement ne peut être toléré, surtout que l’on est maintenant en pleine période de propagande. Nous allons de ce fait prendre toutes les mesures nécessaires pour que tout cela cesse. Et des enquêtes seront ouvertes afin d’en identifier les fauteurs de troubles », a déclaré le Colonel Ravoavy Zafisambatra, commandant du groupement de la gendarmerie de la région Analamanga. Les militaires composés généralement des éléments de l’Emmo Sécurité étaient venus nombreux sur les lieux, armés de leurs bombes lacrymogènes qui ont été lancées à plusieurs reprises sur les grévistes. Aucune arrestation n’a eu lieu et jusqu’ici, la franchise universitaire a été respectée. Les manifestants ont fini par se dissiper en début d’après-midi.

Ne pas être d’accord. Les présidents des associations pédagogiques quant à eux, affirment ne pas être d’accord avec de tels agissements de la part des étudiants grévistes. « Certes, nous avions prévu de nous réunir sur l’esplanade. Mais c’était seulement pour faire des déclarations à l’endroit de l’Etat pour qu’il accélère le dénouement du problème du SECES. Il faut dire que les grévistes ont un peu dépassé les bornes en faisant ces gestes brutaux, vu que les gens de l’intérieur de l’université n’ont rien à voir avec toutes ces revendications », a lancé l’un d’entre eux. Ils ont prévu de se réunir hier, pour en délibérer. Mais d’autres sources ont affirmé que la grève des étudiants se poursuivra ce jour.

Arnaud R.

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