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samedi, juillet 5, 2025
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Litige foncier à Ambohibao : « Poursuite des démolitions illicites »

M. Solofo a commencé lui-même les travaux de démolition, lorsque ses ouvriers ont hésité, d’après les témoignages.
M. Solofo a commencé lui-même les travaux de démolition, lorsque ses ouvriers ont hésité, d’après les témoignages.

Malgré les séries de poursuites à son encontre, le pseudo-propriétaire de terrains à Ambohibao a repris cette semaine les travaux de démolition, selon les informations fournies par maître Tahina Rakotondravony, avocat des opérateurs victimes d’un litige foncier à Ambohibao. Pour rappel, quatre opérateurs ont dû suspendre leurs activités économiques et commerciales, suite à un litige foncier qui a abouti à une anarchie totale. « Cette affaire est encore en cours au Tribunal. Normalement, dans pareil cas, chaque partie doit attendre la décision de la justice, avant de s’engager dans la démolition d’infrastructures ou dans la construction de clôtures pouvant léser les voisins. Aujourd’hui, nos clients sont obligés de sauter un mur pour pouvoir entrer et sortir de leurs propriétés, car la servitude de passage est barrée par une clôture construite dans l’illégalité. Une plainte a déjà été déposée contre M. Solofo et consorts, suite à leurs agissements. Mais après trois convocations, ce monsieur ne s’est pas présenté. Il a fallu un mandat d’amener pour que la Police puisse l’interroger. Et encore, il a été relâché rapidement, suite à une intervention en haut lieu. Cette semaine, ils ont repris les travaux de démolition. Cela ressemble à un défi contre les forces de l’ordre et le système judiciaire, car ce pseudo-propriétaire semble n’avoir peur de rien, étant bien protégé par une haute personnalité. Aujourd’hui encore, il est convoqué au Commissariat de Police pour cette reprise de démolition illicite. Mais après trois convocations, il ne s’est toujours pas présenté, tout comme la première fois », explique l’avocat des opérateurs victimes. Pour sa part, l’avocate de M. Solofo, maître Nathalie Rambeloson a avancé qu’en tant que propriétaire, son client n’a pas besoin d’autorisation pour ce genre de travaux. « Comment appliquer les droits d’abusus et fructus sur une propriété s’il faut avoir à rendre compte des agissements sur ses biens propres ? », a-t-elle soutenu, dans notre édition d’hier. Mais pour maître Tahina Rakotondravony, le Tribunal est le seul à pouvoir décider, lorsqu’il s’agit de conflit de ce genre, lorsque les deux parties ne trouvent pas de terrain d’entente. Nous en reparlerons.

Antsa R.

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