La candidate du TIM à la mairie de Tana poursuit avec détermination et sérénité sa campagne électorale après le succès populaire d’Andohatapenaka. Lalao Ravalomanana a sillonné hier plusieurs quartiers du IIIe Arrondissement. La population de ces quartiers était massivement présente à chaque rencontre avec la candidate n°6. La candidate du TIM n’a eu de cesse d’insister qu’elle accorde plus d’importance aux problèmes quotidiens des Tananariviens qu’aux critiques insensées de certains de ses adversaires. Lalao Ravalomanana apporte directement des solutions aux problèmes socio-économiques rencontrés par la population de la Capitale, surtout celle des bas quartiers. « Acta non verba », a-t-elle martelé. D’après Lalao Ravalomanana, elle n’a jamais dit du mal à ses adversaires. « Je n’ai jamais riposté aux provocations dirigées particulièrement contre moi. Pour moi, c’est un signe de panique, voire, de bassesse d’esprit », estime la candidate n°6. « Neny » veut garder son image d’une mère de famille capable de gérer un foyer qui est la commune urbaine d’Antananarivo.
Zéro erreur. Etant en pôle position, la joueuse n°6 entend mener une campagne avec zéro erreur. Et ce, malgré le fait que certains de ses adversaires tentent par tous les moyens de lui faire subir le même affront que le finaliste aux Présidentielles, Jean Louis Robinson, a connu lorsqu’il a accepté de débattre lors d’un face-à-face au Carlton avec son adversaire Hery Rajaonarimampianina. « Lalao Ravalomanana est en très bonne position. Elle n’a pas droit à l’erreur pour remporter haut la main l’élection du 31 juillet. Notre candidate reste d’ailleurs imperturbable face aux attaques personnelles dont elle fait l’objet de la part de certains candidats qui ont peur d’elle », a expliqué un responsable de campagne de la candidate n°6. En tout cas, si Lalao Ravalomanana a mobilisé hier les habitants de plusieurs quartiers du IIIe Arrondissement, le président national du TIM a mené campagne hier dans les régions Bongolava et Itasy. Marc Ravalomanana a débuté à Anosizato et a pris la RN1 qui l’a conduit jusqu’à Tsiroanomandidy et certaines communes de la région Itasy où le TIM a un ancrage solide.
R. Eugène