
Le parti au pouvoir était présent dans tout le pays le 31 juillet dernier. « Nous avions des délégués et mandataires dans toutes les communes », rapporte Jaobarison Randrianarivony. En faisant savoir qu’à la date d’hier, l’état-major du HVM était en possession des résultats officieux de 1100 communes. « 600 d’entre elles ont été remportées officieusement par le HVM », précise-t-il. Tout ceci pour dire que « l’objectif de 1000 communes est à la portée du parti qui frôle jusqu’ici les 60% ». Une manière également de dire et il le dit que « les autres se partagent les 40% restants ». Ce qui l’amène à contredire l’affirmation selon laquelle le HVM est le grand perdant des élections communales.
Nombre de voix. Partant du fait que les communales sont des élections de proximité et se basant sur le principe « un homme, une voix » qui consacre l’universalité et l’égalité du suffrage, le vice-président du HVM estime qu’ « il faut analyser les résultats en termes de nombre de voix ». Et de citer l’exemple de la Région Analamanga où son parti a obtenu plus de voix qu’à la dernière élection présidentielle. Et ce, malgré la défaite à Tana Ville. « En réalité, le HVM n’a pas présenté de candidat dans la capitale mais en a soutenu un. D’ailleurs, ce dernier n’a eu de cesse de spécifier qu’il n’est pas un candidat du parti au pouvoir ». Jaobarison Randrianarivony car cette mise au point est de lui, d’expliquer qu’ « à partir du moment où Lalao Ravalomanana était candidate, cela ne valait pas le …coût d’entrer en lice à Tana, compte tenu de l’effet prévisible du retour encore récent de Marc Ravalomanana ». Ce qui ne l’empêche pas de faire remarquer que « le Tim a perdu à Antsirabe Ville et même à Andranomanelatra qui sont pourtant considérés comme le fief du fondateur de Tiko depuis des années ».
Grandes villes. En revanche, il tient à attirer l’attention sur le fait qu’ « en seulement une année d’existence, le HVM a réussi à implanter sa base à travers le pays comme le démontre la physionomie des résultats ». Et de souligner aussi que « le TGV rebaptisé Mapar n’a pas fait mieux en l’espace de 5 ans ». Jaobarison Randrianarivony de réitérer qu’ « on ne peut pas dire que le HVM a perdu les communales, quand bien même il aurait peu ou prou gagné des grandes villes ». A son avis, si les résultats provisoires donnent le Mapar gagnant à Antsiranana, Mahajanga ou encore à Toamasina, cela ne veut pas dire qu’il a raflé les voix de tous les électeurs de ces circonscriptions. « L’écart avec le HVM est même assez minime dans tel ou tel chef-lieu de Faritany », selon le vice-président du parti au pouvoir. En réaffirmant l’objectif d’un millier de communes qui permettrait au HVM de faire main basse sur la Chambre haute. Le but étant de faire tomber de haut la majorité à géométrie variable, source d’instabilité à la Chambre basse.
Propos recueillis par R. O