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lundi, juillet 7, 2025
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Canne à sucre : Vers un essor de la production à Ambilobe

Avec la hausse de la production de canne à sucre, la phase de croisière est presque atteinte pour la production de sucre à Ambilobe.
Avec la hausse de la production de canne à sucre, la phase de croisière est presque atteinte pour la production de sucre à Ambilobe.

La culture de canne à sucre gagne davantage de terrain à Ambilobe, région Diana. L’année dernière, la production atteignait environ 540 000 tonnes, et a été dédiée en totalité à l’approvisionnement de l’usine de production de sucre, SUCOMA.

200 000 tonnes de sucre ont été produites, depuis la réouverture de l’usine exploitée par la société chinoise SUCOMA (Sucrerie complant de Madagascar) à Ambilobe. Jusqu’ici, le niveau de production est encore loin d’atteindre la capacité de broyage des infrastructures en place, d’après les explications du directeur général de la sucrerie, Guo Yong Jie. « Notre capacité de broyage est de 4 000 t par jour. Pour les matières premières, les 2 400 t sont aujourd’hui fournies par la société elle-même, et les 1600 t restantes sont assurées par les planteurs qui sont des paysans de la région. Si on compte par an, l’usine d’Ambilobe  peut produire jusqu’à 64 000 tonnes de sucre, ce qui nécessite 640 000 tonnes de canne à sucre », a-t-il indiqué. Pour leur part, les responsables auprès du CMCS ou Centre malgache de canne et du sucre ont noté que cette usine a été spécialement conçue au départ, pour pouvoir absorber la production de canne à sucre de la région.

Améliorations. Lors du début de la réouverture de l’usine en 2009, la Sucoma Ambilobe ne produisait que 20 000 t de sucre. Alors que cette production tend déjà à la hausse, le projet MAPS (Mesures d’accompagnement du protocole sucre) appuyé par l’Union Européenne pourra encore intensifier cette évolution. D’après les membres de la fédération des planteurs de canne à sucre (FBMF), le niveau de leur production dépend désormais du rendement du sol.  « Aujourd’hui, les bons terrains peuvent fournir en une saison entre 70 à 75 tonnes à l’hectare. Les mauvais sont limités entre 40 à 50 tonnes. Mais si l’approvisionnement en eau est convenable pour la culture, nous pourrions atteindre 100 tonnes à l’hectare ; et c’est d’ailleurs notre objectif. Mais pour cela, il faudrait attendre que la réhabilitation des canaux d’irrigation dans le cadre du projet MAPS soit achevée », a informé Fety Tista, président de la fédération (FBMF). A noter qu’outre la réhabilitation de ces infrastructures hydro-agricoles, mise en œuvre par le groupe BRL, des renforcements de capacités de gestion des composantes de la structure de développement agricole ; ainsi que des appuis pour l’amélioration durable de la productivité, sont également octroyés par l’ONG EFA (Ezaka Fampandrosoana ny Ambanivohitra), dans le cadre du projet. Pour faire face à l’évolution escomptée de la filière, 927 parmi les 1 650 planteurs, dans les 5 communes d’intervention du projet MAPS, se sont déjà regroupés dans 100 associations, et sont en train d’élaborer une nouvelle organisation pour la gestion de l’eau et des infrastructures d’irrigation.

Antsa R.

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