Le Syndicat des enseignants-chercheurs de l’université indique que si ses revendications restent sans réponse dans un mois, il y a risque d’une année blanche. Depuis plus deux semaines, l’université de Toliara a cessé les activités pédagogiques à cause de la grève du corps enseignant issu du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES). Les enseignants grévistes de Maninday n’entendent surtout pas se laisser faire malgré les fortes pressions voire les menaces qu’ils subissent actuellement.
Selon Rahary Jean Christophe, président du SECES Toliara : « L’université fermera ses portes jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites ». D’après des sources recueillies, certains étudiants sont contre cette grève engagée par le Syndicat des enseignants, si d’autres sont persuadés du bien-fondé de celle-ci. Des affrontements entre ces deux catégories d’étudiants évoluant dans cette université du Sud du pays pourraient donc avoir lieu, dans les prochains jours.
Eric Manitrisa