
Les noms des députés qui vont siéger à l’Assemblée nationale seront connus d’ici trois semaines. Mais cette date pourrait coïncider avec la tuerie du 7 février à Ambohitsorohitra. En tous cas, cette proclamation est très attendue dans le microcosme politique.
21 jours exactement après la proclamation des résultats officiels du scrutin présidentiel par la Cour Electorale Spéciale, celle des législatives est prévue le 7 février prochain. Une proclamation très attendue dans le microcosme politique, dans la mesure où les députés qui seront élus officiellement joueront un rôle déterminant dans la nomination du Premier ministre. Et les surenchères ne manquent pas ces derniers temps pour devenir le locataire de Mahazoarivo. Un enjeu de taille. Des noms sont ainsi avancés. Et que le nouveau président nouvellement élu, Hery Rajaonarimampianina n’échappe pas aux pressions.
Nombre impressionnant. Toujours est-il que si l’on se réfère aux résultats provisoires publiés par la CENI-T, MAPAR a eu 53 sièges du moins provisoirement, la mouvance Ravalomanana a obtenu une trentaine de sièges et 68 pour d’autres partis mais dont le gros de la troupe est constitué par les indépendants. Notons que 604 requêtes ont été déposées auprès de la CES, et que tous les districts, sur toute l’étendue du territoire, sont concernés. Portant notamment sur l’intimidation des électeurs, l’achat de vote et l’utilisation des prérogatives de la puissance publique. Au vu de ce nombre impressionnant de contestations, ayant fait l’objet de plaintes auprès de la CES, des élections partielles pourraient être organisées dans certaines circonscriptions électorales où des anomalies flagrantes ont été observées. Du pain sur la planche pour cette juridiction.
Dominique R.