Matoy est un programme de développement financé par la coopération Suisse et mis en œuvre par le consortium de trois institutions, dont Helvetas Swiss Intercoopération, l’Association Intercoopération de Madagascar (AIM) et l’ONG SAHA. Le Programme Matoy travaille en partenariat directe (PADI) avec les régions du Menabe, du Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania, là où il intervient.
Renforcer par la pratique, les compétences des partenaires directes (PADI) concernés en matière d’échanges, faciliter le partage d’expériences entre le PADI Région sur des thèmes jugés pertinents par eux-mêmes à la suite de leur auto-évaluation, améliorer la performance des PADI concernés dans la mise en œuvre de leurs Plans d’Actions Budgétisés (PAB), tels sont les objectifs de l’atelier d’échanges qui a eu lieu à Morondava tout récemment, entre la région du Vakinankaratra et la région du Menabe. Il concerne les activités appuyées par le Programme Matoy. Une rencontre qui comme l’a expliqué, Fidy Raobelison Denis, coordonnateur régional du programme Matoy dans le Menabe, était axée sur les thèmes de la bonne gouvernance, vise la mobilisation des ressources, les espaces de concertations, et la communication institutionnelle. Une occasion pour les participants de tirer les points forts et les points de vigilance.
50 %. Parmi les points forts évoqués par les participants figure entre autres, la mise en place du centre d’information régional du Menabe qui est déjà opérationnel et sert d’outil de décision dans les activités de développement. Toujours dans la région du Menabe, le Conseil Régional de Développement (CRD) est très actif dans la réalisation du plan de développement. La communication institutionnelle reste un point fort de la région du Menabe. Dans la région du Vakinankaratra l’appui du programme Matoy dans la mobilisation des ressources a permis à la région d’atteindre plus de 50% des prévisions des recettes fiscales et parafiscales de l’exercice en cours.
Efforts conséquents. En commun, sur les points de vigilance, l’on a noté entre autres, que des efforts conséquents devront être faits dans ces deux régions concernant la mise en œuvre de leurs plans d’actions budgétisés dont le taux d’absorption de crédit est très faible.
CHAN-MOUIE Jean Anastase
