Le ou les organismes intéressés dans la mise en œuvre du projet éthanol n’attendent que la promulgation des textes régissant la production et la commercialisation de l’éthanol pour agir.
les textes régissant la production et la commerçialisation de l’éthanol, qui ont été examinés en Conseil des ministres, tout récemment, valent leur pesant d’or dans la mesure où ils permettent de reglementer le secteur, pour la mise en œuvre du projet de production de l’éthanol à Madagascar, comme biocarburant et source d’énergie alternative pour la préservation de l’environnement et de différencier l’éthanol du « taoka gasy » encore prohibé par la loi.
Semblant. Le ou les organismes partenaires dans la mise en œuvre de ce projet d’éthanol ne sont pas au bout de leurs peines nonobstant la mise en vigueur de ces textes, bien qu’ils essaient parfois de faire un semblant d’optimismes pour pouvoir jouir de ce projet, comme tant d’autres, releguant ainsi les réalisations des objectifs au second plan et priorisant les décaissements des fonds par les bailleurs, comme objectifs primordiaux s’entendent
Manque de serieux. Les paysans producteurs dans la partie Est de la région d’Amoron’i Mania, qui bénéficient de ce projet de production d’éthanol, nous confient qu’ils ne croient pas à la réussite de ce projet. Ces paysans producteurs d’argumenter que le prix de cession du litre d’éthanol aux producteurs est infèrieur au litre du « taoka gasy » ou alcool de production locale. Que ces producteurs préférent donc produire du « taoka gasy » que de produire de l’éthanol. Un autre problème rencontré par les paysans est la mise sur le marché de four à éthanol qui ne répond pas aux besoins des ménagers en matière d’appropriation. Encore moins, du problème rencontré pour l’approvisionnement de ce biocarburant sur le marché local. Nous avons appris tout dernierement que l’organisme chargé du projet éthanol à Ambositra, a procedé à un essai d’un prototype de distillerie d’étahanol, les responsables se sont heurtés à une insuffisance de canne à sucre pour faire l’essai. Un travail qui manque de serieux s’insurgent ces paysans. Bref, un projet qui risque de ne pas voir le jour à l’état embryonnaire dans la mesure qu’il ne fait pas l’unanimité des bénéficiaires. Que malgrè tout, l’organisme de mise en œuvre persiste encore à faire croire aux bailleurs que le projet est viable. De quoi enivrer le commun des mortels, et faire croire que tout est encore possible.
Anastase