
Un point a été marqué hier à Ampandrianomby dans le cadre de l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement. Il s’agit de la signature d’une convention entre le ministère de l’Elevage et la société TNT (Tsong New Tech). La signature a eu lieu entre le ministre Anthelme Ramparany et le directeur de cette société, Jean SAM. La convention permettra à TNT à la fois d’investir dans l’élevage des petits ruminants à Toliara II, d’exploiter l’abattoir de Befanamby et de mettre en place un centre de formation dont les éleveurs locaux seront les bénéficiaires, car ils seront capables de répondre aux normes attendues par les consommateurs qu’ils soient locaux, régionaux ou internationaux. Le ministre Anthelme Ramparany a déclaré que 60 ha de terrain seront loués par la société TNT pour la réalisation de ses activités. « La délimitation des zones destinées aux investissements en élevage fera partie des défis du ministère pour le RRI phase II. », a-t-il souligné.
Continuité. Conscient du fait que la continuité doit être de mise pour la mise en œuvre du PND, le ministre de l’Elevage estime qu’une nouvelle majorité parlementaire doit être constituée pour soutenir ce programme gouvernemental. « Cette nouvelle majorité devra être constituée sur la base d’adhésion à un programme et non pas par rapport à un dirigeant. Nous devons donc désormais changer notre façon de faire de la politique. Les députés qui adhèrent au PND doivent se regrouper au sein d’un groupe. Ceux qui n’y adhèrent pas doivent constituer un autre groupe d’opposition ou autre. », propose Anthelme Ramparany. Interrogé sur la nécessité d’une session extraordinaire pour l’adoption de la Loi de Finances Rectificative (LFR), le ministre de l’Elevage de répondre : « Une session extraordinaire est autorisée par la Constitution. Elle peut se tenir soit sur convocation du gouvernement, soit à la demande des députés. Il ne faut pas cependant confondre vitesse et précipitation. » Sur le fameux mémorandum pour la stabilité, Anthelme Ramparany de réagir : « Je n’y vois pas de problème. »
R. Eugène