La candidate du TIM a répondu aux requêtes déposées au tribunal administratif d’Anosy par la candidate Lalatiana Rakotondrazafy.
Sauf changement majeur, le résultat officiel des Municipales à Antananarivo sera proclamé à la fin de ce mois. Jusqu’à hier, des dossiers de réplique aux requêtes déposées par des candidats continuent de débarquer au tribunal administratif d’Anosy. La candidate du TIM Lalao Ravalomanana fait l’objet de deux principales requêtes, la première sur l’utilisation de la dénomination « Neny » et la seconde sur la présence de l’armoirie de la République sur son bulletin. En réplique à ces requêtes formulées par la candidate Lalatiana Rakotondrazafy de « Freedom », l’équipe juridique de Lalao Ravalomanana a déposé mercredi dernier deux mémoires en défense. D’autres dossiers ont été déposés par la candidate du TIM au tribunal administratif d’Anosy pour répondre à la multitude de petites requêtes formulées par des simples électeurs et qui visent particulièrement des membres du bureau de vote, mais qui réclament l’annulation des voix obtenues par l’ancienne Première Dame dans les bureaux de vote concernés. A rappeler que Lalao Ravalomanana a été créditée de 55,86 % des suffrages contre un peu moins de 32 % pour sa rivale directe Lalatiana Rakotondrazafy.
Fair-play. Les autres candidats aux Municipales de la capitale n’ont pas déposé des requêtes. Sans attendre le résultat officiel de l’élection, les femmes candidates dont Harilala Ramanantsoa, Véronique Rajerison et Lalatiana Ravololomanana ont reconnu le verdict des urnes. Le geste de la candidate de « Mada Vision » a été très fair-play car après la bataille qu’elle a perdue, elle a fait enlever ses affiches de propagande collées sur les places publiques afin de préserver la propreté de la ville. Pour Lalatiana Rakotondrazafy de l’association « Freedom », elle mise sur ses requêtes soit pour annuler les Municipales du 31 juillet à Tana, soit pour faire basculer en sa faveur le résultat provisoire proclamé par la CENI-T. Quoi qu’il en soit, l’écart des voix entre Lalao Ravalomanana et Lalatiana Rakotondrazafy est conséquent. Pour certains observateurs, si certaines de ses requêtes sont jugées fondées par le tribunal administratif, cela pourrait uniquement influer sur le nombre des conseillers obtenu par l’Association « Freedom ». L’annulation de l’élection semble être inimaginable.
R. Eugène