L’environnement des affaires est loin d’être favorable pour le secteur du tourisme. Dans la Capitale, le problème d’énergie électrique est un grand handicap pour les opérateurs. Mais la situation est pire dans les autres régions comme Sainte-Marie où l’électricité ne fonctionne convenablement que durant les visites de hautes personnalités dirigeantes. Cette île devrait pourtant attirer beaucoup de touristes en cette période de visite des baleines. Du côté des touristes, les déceptions sont surtout liées à autres choses, toujours relatives à la qualité de services. « Dans les hôtels et les restaurants, nous avons parfois du mal à communiquer. Les réceptionnistes et les serveurs ne parlent pas toujours très bien l’anglais et pour nous, ce n’est pas normal. Ensuite, le standing ne correspond pas aux indications. Nous avons séjourné dans un hôtel 3 étoiles, mais ça n’avait pas l’air d’un 3 étoiles. Beaucoup de détails de ce genre nous ont déçus et c’est dommage, car Madagascar est un beau pays et devrait disposer de beaucoup d’avantages dans le tourisme », nous ont confié des touristes suédois de passage à Antananarivo. Par ailleurs, il faut noter que l’investissement dans l’amélioration de la qualité de services, si on ne parle que des formations pour le personnel, ne figure pas encore parmi les priorités des opérateurs du secteur tourisme. Et pourtant, cela pourrait être la clé de la réussite de la relance du secteur, après le grand déclin engendré par le problème de transport aérien.
Antsa R.