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vendredi, mai 16, 2025
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Jirama : Les non grévistes victimes d’agression physique

Ce sont les représentants des agents qui ne font pas la grève.
Ce sont les représentants des agents qui ne font pas la grève.

D’après les pointages, seuls près de 10% du personnel ainsi que les agents au sein de l’agence à Mahajanga continuent à faire la grève.

Les avis sont partagés concernant la fermeture de toutes les agences de la Jirama hier. De nombreux agents ont préféré travailler afin de servir les abonnés. Certains d’entre eux témoignent qu’ils ont été victimes d’agression morale et physique par leurs pairs qui continuent à faire la grève hier. C’est le cas entre autres, des agents travaillant au sein des agences de la Jirama à Analamahitsy, aux  67ha et à Ambodimita. Du coup, « ils ont déposé une plainte au niveau de la direction générale ainsi que de la police », a rapporté Dr Rakotomanana Vololona, la représentante des employés qui continuent à travailler, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier dans la fin de l’après-midi à Ambohidahy. Elle a rajouté que seuls près 10 % du personnel ainsi que les agents travaillant au sein de l’agence à Mahajanga font la grève, d’après les pointages.

Terrorisés. En fait, « les employés sont libres de travailler ou de faire la grève mais il faut respecter le cadre légal et les procédures normales. Les grévistes n’ont ainsi aucun droit de mettre la pression ou d’agresser les agents qui n’acceptent pas de suivre leur mouvement », a-t-elle enchaîné. Il faut savoir que des membres de l’Inter-syndical ont empêché l’ouverture des agences éparpillées dans la Capitale hier matin très tôt pour ne citer que la direction commerciale à Ambohijatovo et à Ambatonakanga. « Ceux qui ont été à l’intérieur du bureau ont été terrorisés. Et pour le cas de l’agence de la Jirama à Tanjombato, des éléments des Forces de l’ordre ont dû intervenir hier afin que les employés puissent travailler », a-t-on évoqué lors de cette conférence de presse.

Grogne. « Nous préférons travailler par simple conviction. C’est pour le bien de l’entreprise qui est maintenant en grande difficulté. Nous craignons que nos salaires ne soient plus réglés si les caisses de la Jirama restent fermées. Et du côté des abonnés, leurs factures s’accumulent si elles ne sont pas payées mensuellement », d’après toujours les explications de Dr Vololona Rakotomanana. Notons que de nombreux abonnés font déjà la grogne concernant les services rendus par les agents de la Jirama. Face à cette situation, les agents non grévistes sensibilisent leurs paires afin d’éviter un affrontement entre eux. D’autant plus, le renouvellement du contrat de concession pour l’exploitation du secteur Eau par la Jirama sera bientôt adopté en Conseil de gouvernement. Cela démontre encore une fois de plus que l’entreprise ne sera pas privatisée.

Navalona R.

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