
De sources proches d’Ambodivona, le parti de l’ancien président de la Transition fait face actuellement à un problème de scission.
La désillusion totale au sein du parti politique « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » (MAPAR). En effet, de sources bien informées, le clan Rajoelina est de nouveau frappé par une scission. Les fidèles partisans de l’ancien président de la Transition sont divisés par rapport au mémorandum pour la stabilité qui se présente actuellement à l’Assemblée nationale. Comme préalable à leur adhésion à ce projet, le MAPAR exige le respect des articles 54 et 72 de la Constitution. D’ailleurs, les consignes données par l’ex-homme fort du pays ont toujours été axées sur cette position. En quelque sorte, le MAPAR réclame de nouveau la Primature. Une requête qui reste pour le moment sans suite. En tout cas, face à cette incertitude, certains parlementaires pro-Rajoelina ont décidé d’ignorer les consignes du président national du parti et ont apposé leur signature au mémorandum pour la stabilité. Pour l’heure, l’on ignore si ces « anciens » proches collaborateurs du leader de la Révolution orange de 2009 vont retourner leur veste pour suivre les traces des membres des groupes parlementaires MAPAR 2 et 3. Reste à savoir également s’ils vont quitter définitivement le TGV pour soutenir le régime HVM.
« Clash ». A en croire nos sources, la majorité des fidèles collaborateurs de l’ancien président de la Transition auraient décidé de quitter le navire. De mésententes lors de la campagne électorale pour les élections communales seraient à l’origine du « clash ». Andry Rajoelina aurait forcé les parlementaires à assurer le paiement des cautions et des fonds de campagne des candidats. Seule une minorité de députés MAPAR, à l’exemple des Aina Rafenomanantsoa, Rahantanirina Lalao (Ninah), Mamod’Ali Hawel, Lanto Rakotomanga et consorts seraient restés fidèles à l’ancien président de la Transition. Pour l’heure, les noms des nouveaux frondeurs MAPAR n’ont pas été révélés. D’autant plus que jusqu’ici, le document comportant la liste des députés signataires du mémorandum pour la stabilité est classé « top secret ». On attend désormais la réaction des leaders de ce parti pour confirmer ou informer cette information.
Davis R