Le délestage sévit encore dans plusieurs quartiers de la Capitale. Ce qui fait la grogne des abonnés. Pour y remédier, la direction générale de la Jirama a dû renégocier le contrat avec la société Aggrecko pour inclure un avenant dans le dessein de fournir une production supplémentaire de 20 Mégawatts à Ambohimanambola. Et dans le cadre d’une consultation d’urgence, la société AF Power a été retenue sur les cinq sociétés consultées pour fournir à l’entreprise une production de 40 Mégawatts. En tout, une production électrique de 60 Mégawatts est prévue d’ici à 2 mois afin de faire face à la période d’étiage où l’on enregistre un gap de 50 Mégawatts, ont évoqué les dirigeants de la Jirama.
Audit. Tout comme la société Symbion Power qui va exploiter la centrale de Mandroseza, leurs contrats seront également audités. L’audit de tous les contrats conclus avec les fournisseurs de la Jirama et de la tarification seront d’ailleurs effectués à la demande des employés et des bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale et le FMI. Notons qu’une séance de travail a eu lieu la semaine dernière entre la direction générale et le FMI sur ce sujet. La vente à perte effectuée par la Jirama y a été également évoquée. Parlant de Symbion Power qui est déjà installé officiellement, elle a avancé que tous les groupes de la centrale de Mandroseza seront opérationnels d’ici à 7 mois afin de fournir une puissance totale de 40 Mégawatts. De nombreux employés ont manifesté leur volonté de travailler en partenariat avec cette entreprise américaine afin de satisfaire la demande des abonnés, surtout celle de branchement en instance.
Redéployés. D’après les explications de la direction générale de la Jirama, tout cela ne constitue qu’une solution d’urgence pour faire face au délestage. Une fois que tous les projets de réhabilitation et de construction des autres centrales hydro-électriques seront opérationnels, ces groupes seront redéployés dans d’autres régions où il y a une insuffisance en électricité. Par ailleurs, deux employés de la Jirama soupçonnés d’avoir fait des faux et usages de faux, dont l’un d’entre eux est un des meneurs de grève, ont été déjà enquêtés et seront déférés au parquet cette semaine, a-t-on conclu.
Navalona R.