A la question de savoir comment il perçoit l’élection présidentielle, le président du Fanare Clovis Ravelonanosy répond que l’élection que son « association a souhaité voir se tenir est une élection constitutionnelle en vue de la mise en place d’une monarchie constitutionnelle ». Il refuse d’admettre que cette élection présidentielle soit une solution pour sortir le pays de la crise. Bien au contraire, il pense que « l’adversité est profonde entre les protagonistes de la crise. Le risque est de voir le perdant de l’élection et ses partisans et partant la population ne pas se soumettre au verdict des urnes. Surtout s’ils soupçonnent des fraudes. Ceux qui détiennent le pouvoir régalien ne resteront pas non plus les bras croisés ». Des signes en ce sens se feraient sentir. « Le syndrome 2002 menace ! », avertit-il et risque d’entraîner le pays dans « une crise encore plus grave si l’on n’y prend garde ». Pour Clovis Ravelonanosy, pour sauver la nation, « la solution est de rassembler toutes les forces politiques et civiles sous l’égide du FFKM pour élaborer une nouvelle feuille de route ».
Z.R