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samedi, mai 10, 2025
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Délestage : Encore un mois à tenir, selon la Jirama

Le niveau de l’eau dans le bassin de rétention à Andekaleka est au plus bas en cette période d’étiage. (Photo d’archives)
Le niveau de l’eau dans le bassin de rétention à Andekaleka est au plus bas en cette période d’étiage. (Photo d’archives)

En cette pleine période d’étiage, un gap d’une puissance électrique de 50 Mégawatts est enregistré au sein du Réseau Inter-connecté d’Antananarivo.

Plusieurs quartiers de la Capitale se retrouveront encore dans le noir. En effet, un délestage tournant survient jusqu’en octobre prochain, d’après les explications d’un haut responsable au sein de la Jirama. Soit, il reste encore plus d’un mois à tenir. La principale raison évoquée est le rationnement de carburants disponibles servant à faire fonctionner les centrales thermiques jusqu’à la fin du mois. Rappelons que le gap en électricité dans le réseau inter-connecté d’Antananarivo s’élève à 50 Mégawatts en cette pleine période d’étiage. « Nous avons dû faire appel aux deux entreprises privées, à savoir la société Aggrecko et AF Power qui sont prêtes à fournir une puissance totale de 60 Mégawatts d’ici à octobre, et ce, pour éviter que la Capitale ne soit pas complètement dépourvue d’électricité », a fait savoir ce dirigeant de la Jirama.

Insuffisance d’énergie. Il s’agit notamment d’une solution de rechange à court terme en attendant que la société américaine Symbion Power parvienne à réhabiliter la centrale thermique de Mandroseza, selon ses dires. Notons qu’on y trouve quatre groupes fonctionnant à fuel lourd. D’ici sept mois, tous ces groupes seront opérationnels afin de fournir une puissance totale de 40 Mégawatts, dans le cadre d’un contrat conclu par la Jirama avec ce concessionnaire. A part le délestage, le robinet de plusieurs ménages éparpillés dans de nombreux quartiers de la Capitale est également asséché. Ce qui augmente encore la grogne des abonnés. Mais selon un technicien au sein de la Jirama, cela est dû notamment à l’insuffisance d’énergie électrique servant à faire fonctionner la station de pompage qui assure la distribution d’eau dans les foyers.

4e groupe. Par ailleurs, la Jirama ainsi que le ministère de tutelle sont en train de chercher une solution pérenne en négociant en ce moment avec la délégation de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) qui est en mission dans le pays pour une semaine. Celle-ci a visité la centrale hydroélectrique d’Andekaleka hier pour constater de visu les travaux à réaliser. En fait, « l’objectif est de boucler le financement de la mise en place d’un 4e groupe à Andekaleka. Ce bailleur de fonds a déjà donné son accord de principe. Les travaux de fondation ont été également achevés. Il ne reste plus ainsi qu’à mettre en place la 4e turbine », a évoqué Olga Rasamimanana, le Secrétaire général du ministère de l’Energie.

Navalona R.

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