Les barmans se sentaient en sécurité en présence de ces clients hors du commun. Ils ne se doutaient pas que ce soir-là, un faits-divers, loin d’être banal allait se produire.
Mettre en présence trois femmes et deux hommes permet d’imaginer tout un scénario. C’est peut-être ce qui a conduit les deux éléments des forces de l’ordre d’inviter ces trois belles jeunes femmes à trinquer avec eux. On peut camper le décor. Il s’agit d’un bar où sont entrés nos cinq tourtereaux. Le premier est un gendarme hors-classe et le second un agent de police et ils viennent de toucher leur salaire mensuel. Ce que nos deux lascars ne savaient pas, c’est que ces trois belles dames sont de moralité douteuse et, de surcroît, des compagnes de gangsters. L’ambiance aidant, tout ce petit monde se met à boire plus que de raison. Les bouteilles à moitié vides sont vite remplacées par de nouvelles encore pleines… A 21 heures tapantes, les deux hommes complètement ivres commencent à bredouiller. Ils ne remarquent pas que leurs compagnes se sentant en supériorité numérique appellent leurs amis de la pègre. Ces membres des forces de l’ordre sont des bons clients du bar en question et lorsqu’ils y débarquent, le personnel ne se soucie plus d’eux et ne compte pas fermer à l’heure légale, 21 heures. Les barmans se sentent d’ailleurs en sécurité en présence de ces clients hors du commun. Avec cette ambiance de sérénité et pleine d’assurance, personne ne se doutait pas que ce soir-là, un faits-divers peu banal allait se produire. Oui, la situation s’est totalement renversée en quelques secondes lorsque des bandits armés sont débarqué Ces derniers s’en sont pris qu’aux deux éléments des forces de l’ordre. Ils les ont menacés avec une kalachnikov. Pire encore, ils les ont frappés à coups de crosse. L’un s’est soumis aux ordres des bandits. L’autre, quant à lui, a essayé de résister mais en état d’ébriété, il n’a pas pu faire mieux. La réponse ne s’est pas fait attendre, il a reçu un coup de couteau et a saigné. Une fois la situation maîtrisée, la suite de l’opération n’a pas pris beaucoup de temps. Les bandits les ont délestés de leur portefeuille et sont partis avec les trois femmes. Tout le monde a compris à cet instant là qu’elles étaient de mèche avec eux. Les bandits auraient voulu emporter les armes des policiers et, c’est l’hypothèse la plus crédible concernant cet acte. Heureusement que nos lascars n’ont pas emmené les leurs, sinon ils auraient été sévèrement punis par leurs supérieurs.
Didi R.
