Ampizarankisoa, dans le district de Faratsiho, fait partie des localités qui ont pu voir leur situation nettement s’améliorer après la mise en œuvre d’un projet d’adduction d’eau potable soutenu par WaterAid et son partenaire local, SAF/FJKM. Auparavant, les habitants puisaient de l’eau dans des sources non protégées ou dans des puits qui tarissent pendant la période d’étiage. Par ailleurs, l’usage des latrines était assez approximatif : les installations étaient en mauvais état tandis que d’autres familles déféquaient toujours à l’air libre. Les conséquences sur la santé des enfants sont évidentes : diarrhées à répétition. La situation a cependant évolué avec le nouveau système d’adduction d’eau, les sensibilisations aux pratiques d’hygiène et la construction de latrines anticycloniques qui n’ont pas bougé, même après le passage du cyclone Chezda, en janvier. « Avant, tous les ans, on souffre de diarrhées après le passage d’un cyclone. L’eau que nous buvions, puisée dans les rizières ou d’autres sources était très boueuse après le cyclone. Maintenant, ce n’est plus le cas. Nous avons des points d’eau alimentés par une source protégée. Alors ça reste propre, même après un cyclone », confie Lalao, 48 ans, habitante du village d’Anosy, dans le « fokontany » d’Ampizarankisoa. Voilà donc son hameau sorti d’affaire.
Hanitra R.