Les sachets plastiques sont interdits depuis 5 jours. C’est bien loin de leur durée de vie qui va de 100 à 400 ans alors qu’il ne faut qu’une seconde pour en produire un sac à base de polyéthylène, source de pollution.
Sache chasser ton sachet !
Ils s’envolent partout. Les enfants les utilisent pour fabriquer des cerfs-volants qui terminent leur course sur les toits des maisons et les fils électriques. Aggravant ainsi la dégradation du paysage par les sachets plastiques qui jonchent les champs, envahissent les rivières, obstruent les égouts, mettent en péril de nombreuses espèces, contaminent le sol et l’eau… Sans oublier le fait que leur fabrication contribue au réchauffement climatique par l’émission de gaz à effet de serre, tout en accélérant l’épuisement des réserves naturelles de pétrole. Une source d’énergie fossile non renouvelable. A l’image de la grande partie des sachets plastiques qui n’est pas recyclable ou dont le recyclage consommerait plus d’énergie qu’il n’en restituerait. D’où l’apparition de sacs biodégradables et/ou compostables, quoique ce soit du pareil au même aux yeux du consommateur qui ne fait pas forcément la différence entre plastique et bioplastique. C’est juste un sac. On ne parle d’ailleurs plus de panier mais de sachet de la ménagère, vestige récent ou lointain d’un shopping dans une grande surface car rien ne se perd, tout se récupère. Le sachet plastique peut aussi se transformer. Occasionnellement en chapeau de pluie. Qui plus est, avec le dérèglement climatique dû à la production massive de sacs plastiques à usage unique, même s’ils sont en fait réutilisés au quotidien, sauf peut-être ceux qui ont servi à acheter « la moitié d’un quart de litre d’huile » ou le contenu d’une tasse de café. Le sac plastique a effectivement l’avantage d’être modulable, résistant et imperméable. Il est surtout très pratique et ultraléger. Un sac de 5 g peut transporter 10 kg. C’est à la mesure de sa production et de son utilisation qui sont …lourdes de conséquences. Moralité : sache chasser ton sachet !
R. O