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samedi, juillet 5, 2025
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Coopération FIDA-Madagascar : « Les projets à Madagascar sont les plus réussis dans la sous-région Afrique», a déclaré Sana F.K. Jatta, le directeur régional en Afrique de l’Est et Australe

: (De g. à dr) Le Représentant Résident de FIDA à Madagascar, Ghachem Kadari, et le directeur régional de FIDA, Sana F.K. Jatta.
: (De g. à dr) Le Représentant Résident de FIDA à Madagascar, Ghachem Kadari, et le directeur régional de FIDA, Sana F.K. Jatta.

Madagascar est le 5e pays portefeuille de FIDA en termes de volume d’investissement sur les 22 pays membres de la sous-région Afrique de l’Est et Australe.

Depuis sa prise de fonction au titre de directeur régional, Division Afrique de l’Est et Australe de FIDA (Fonds International de Développement Agricole), le 01 Avril 2015, Sana F.K. Jatta a décidé de faire sa première visite à Madagascar. En effet, « Madagascar est le 5e pays portefeuille de FIDA en termes de volume d’investissement sur les 22 pays membres de la sous-région Afrique de l’Est et Australe. Depuis 1979, on a investi dans quinze projets portant une valeur de 650 millions USD dont près de 250 millions constituent la contribution de FIDA. Actuellement, quatre autres projets sont en cours d’exécution pour un montant total de 120 millions USD. Et les projets à Madagascar sont parmi les plus réussis dans la sous-région », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’hôtel Palissandre hier.

Expériences. « Nous avons des principaux indicateurs pour mesurer ces performances. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration du niveau de vie des paysans bénéficiaires et de l’augmentation du revenu des familles», a-t-il poursuivi. En outre, « les projets financés par FIDA et mis en œuvre à Madagascar sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, ont réussi à générer des innovations en termes de développement des petits exploitants agricoles, et ce, dans des conditions extrêmement difficiles. Et nous en sommes très fiers d’autant plus, le gouvernement malagasy est en train de multiplier ces expériences au profit des autres paysans pauvres », selon toujours ses dires. Parmi ces innovations, on peut citer, entre autres, la technique SRI qui a permis à Madagascar de gagner un prix lors d’un concours organisé à l’Expo Universelles de Milan. La technique d’accès au marché via le couplage Opérateurs de marché/opérateurs paysans et la pratique de la culture de contre saison, ont également connu de succès. « Ces expériences nous aident à développer d’autres programmes dans d’autres pays en Afrique et ailleurs », a enchaîné M. Sana F.K. Jatta. Notons que le FIDA œuvre particulièrement dans le secteur agricole et le développement rural.

Long terme. Dans le cadre de sa visite à Madagascar, ce haut responsable a déjà rencontré le Président Hery Rajaonarimampianina. « Le conseil d’Administration de FIDA vient d’approuver deux financements supplémentaires d’un montant total de 57 millions USD compte tenu de ces performances des projets et que le Vice-président du FIDA sera en visite officielle à Madagascar du 9 au 13 novembre 2015. Cela coïncidera avec la tenue d’un atelier régional de mise en œuvre des projets financés dans la région Afrique de l’Est et Australe. Dix-sept pays et bien d’autres experts internationaux y participeront », a-t-il lui fait part. Le thème sera basé sur « les transformations rurales à travers la croissance inclusive et l’implication du secteur privé ». Et l’objectif est de partager les expériences acquises ainsi que de renforcer les échanges et la coopération Sud-Sud. Par ailleurs, il a rencontré les ministres de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce. « Il faut continuer à investir dans le secteur agricole car les impacts ne peuvent être perçus que sur le long terme », a-t-il exprimé. De son côté, le Représentant Résident de FIDA à Madagascar, Ghachem Kadari, a souligné que les investissements de FIDA ne sont rien par rapport aux besoins du pays. « Il faut que le peuple malagasy prenne en main son développement en réinvestissant dans ce secteur agricole et dans le monde rural », a-t-il conclu.

Navalona R.  

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