
La question qui se pose est : laquelle des deux, à savoir, la CENI ou la CENI-T qui va se charger de l’organisation des élections sénatoriales ?
Le Projet de loi N°034/2015 relatif à la structure nationale indépendante chargée de l’organisation et de la gestion des opérations électorales dénommée Commission Nationale Indépendante (CENI) a été adopté, hier, à l’Assemblée nationale. Ils étaient 85 députés à voter pour et une abstention (Rahasimanana Paul Bert dit Rossy). Ces membres de la Chambre basse sont pour la plupart issus des partis HVM et TIM. A cela s’ajoutent des députés indépendants. A l’issue de ce vote, l’on a assisté à l’émergence d’une nouvelle majorité parlementaire à la Chambre basse. Force est de constater qu’une alliance existe entre le parti présidentiel et le parti du fondateur de l’empire Tiko même si elle est informelle. Et du moins acquise à la cause du président de la République. Notons que les députés du MAPAR et de l’Armada n’ont pas participé à cette élection.
Outils de travail. A titre de rappel, ce projet de loi a été élaboré par un comité d’experts. Selon le ministre de l’Intérieur Mahafaly Olivier Solonandrasana les propositions émises par le MMM ont été prises comme outils de travail. On a également consulté la société civile, par le biais du Club Développement et Ethique (CDE). Toujours d’après le ministre, on a demandé aussi l’avis des partis politiques. Sur la composition des membres de la CENI, les avis divergent, notamment entre les partis politiques et la société civile. A propos justement de la composition des membres de cette Institution, elle se présente comme suit 1 désigné par le président de la République, 1 de chaque pour le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour suprême, la HCC, l’ordre des avocats et l’OJM, tandis que la société civile aura droit à deux représentants. Au total, ils sont au nombre de 9. En revanche, les partis politiques ne sont nullement représentés. Soulignons que les différentes parties consultées ont été toutes unanimes quant à l’autonomie administrative et financière de la CENI. D’autres points qui ont été également soulevés, la neutralité et l’intégrité des membres de cette Institution.
Dominique R.