La ville d’Antananarivo vit pratiquement dans la fumée, à cause des feux de brousse dans tout le pays. Maladies respiratoires et troubles de la vue, tout le monde y est exposé ! Un conseil du gouvernement a même été organisé hier pour se pencher sur ce ptoblème.
Du brouillard, du matin jusqu’au soir. Le week-end dernier a été suffocant, et ce n’est pas près de se terminer. Avec une toile de fond en fumée, la ville d’Antananarivo se consume petit à petit, tout comme le pays. Les foyers d’incendie, des feux de brousse un peu partout dans Madagascar, empirent, et les flammes dansent sous les étoiles. Aucune mesure n’est prise par le gouvernement, toujours affairé ailleurs apparemment, qui trouvera comme « excuse » qu’éteindre un feu de brousse relève d’un tout autre budget, dont la facture est trop élevée pour que cela ne puisse se faire. Effectivement, nous ne sommes ni en Californie, ni en Australie. Le feu, on peut vivre avec !
Conséquences. En tout cas, si le feu de brousse qui ravage le pays est déjà une dégradation en soi, et pas seulement de l’environnement, les conséquences sur la population sont importantes : troubles respiratoires, troubles de la vue… Car on suffoque dans ce nuage de fumée. On ne comprend pas encore très bien les motivations de ces pyromanes. La théorie de la culture sur brûlis n’explique pas le feu sur des plaines arides, de toute façon non cultivables. Faire tomber la pluie pourrait se résoudre autrement, puisque ce feu n’est qu’une bombe à retardement pour des conséquences désastreuses, amenant le climat à se déchaîner. Les sensibilisations ne sont pas suffisantes, les solutions doivent trouver racine ailleurs.
En attendant, les personnes souffrant de maladies respiratoires voient leurs crises se déclencher.
Anjara Rasoanaivo
