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mardi, juillet 1, 2025
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Abattoir d’Andohatapenaka : Les partisans de Ravalo refoulés hier par l’Emmo-Reg

L’accès au terrain d’Andohatapenaka a été hier sécurisé par les éléments de l’Emmo-Reg.
L’accès au terrain d’Andohatapenaka a été hier sécurisé par les éléments de l’Emmo-Reg.

Après les déclarations de deux camps via la presse, Marc Ravalomanana fait face actuellement à un rouleau compresseur qui ne permettra pas à Tiko Agri de construire son abattoir sur le terrain en question.

Le bras de fer persiste entre l’Etat et la famille Ravalomanana sur le terrain sis à Andohatapenaka. L’Etat, représenté par le ministère d’Etat en charge des projets présidentiels et de l’Aménagement du Territoire, ne compte pas faire marche arrière en brandissant hier le certificat d’immatriculation et de situation juridique du terrain en litige. Le conservateur de la propriété foncière à Antananarivo certifie dans ce certificat que la propriété dite « Village Voara », TN° 71.620-A, sise à Andranovaky Andohatapenaka, Fokontany d’Andohatapenaka, Antananarivo VI, d’une superficie de 07Ha.05A.01Ca, appartient à la Société d’Equipement Immobilière de Madagascar ou SEIMAD. Et ce en vertu d’un acte de vente assorti des conditions des cahiers de charges approuvé le 20 octobre 2015, enregistré au bureau du Centre Fiscal 1er Arrondissement le 21 octobre 2015. Le prix d’acquisition par la Seimad du terrain est de 141.002.000 Ar. Sans attendre, la Seimad a procédé dès hier à l’aménagement du site destiné à la construction d’un immeuble pour l’accueil du 16e Sommet de la Francophonie en 2016. Les travaux d’aménagement ont été sécurisés hier par des éléments de l’Emmo-Reg.

Faux bond. Quant à Marc Ravalomanana qui prétend jusqu’ici que le terrain appartient à Tiko Agri, il a programmé hier une descente à Andohatapenaka. Mais, il a fait faux bond car il a été préalablement informé de la présence massive des Forces de l’Ordre sur place. Par contre, ses partisans dont des députés et des conseillers municipaux TIM, des responsables au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que de simples sympathisants de l’ancien président se sont rendus sur place. Ayant eu l’intention de lancer les travaux de construction d’un abattoir sur le terrain litigieux conformément aux déclarations du fondateur de Tiko, ils ont été interdits d’accès au site. Des négociations ont été engagées par les parlementaires TIM pour débloquer la situation, mais les Forces de l’Ordre n’ont pas voulu céder. Sans avoir pu accéder au site, les partisans de Marc Ravalomanana ont finalement quitté les lieux.

Jusqu’où ? Bon nombre d’observateurs s’interrogent jusqu’où iront l’Etat Malagasy et la famille de l’ancien président dans ce bras de fer. Chaque partie a déjà présenté des dossiers à sa possession. Hier, le ministre d’Etat Rivo Rakotovao a encore une fois réitéré que le terrain d’Andohatapenaka appartient à la Seimad. Si la famille Ravalomanana ne compte pas faire marche arrière, elle serait amenée à attaquer devant le Conseil d’Etat les actes qui ont permis le transfert du terrain à la Seimad. Mais, à l’allure où vont les choses, cette éventuelle saisine du Conseil d’Etat est vouée à l’échec. Le seul moyen dont dispose l’ancien président pour faire gagner sa cause, c’est de recourir à une pression politique dans la mesure où le gouvernement aurait du mal à faire passer à l’Assemblée nationale ses projets de loi sans l’adhésion des 21 députés TIM.

R. Eugène

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