Conférence-débat, atelier, flashmob exécuté par les élèves du Lycée moderne Ampefiloha, exposition ayant vu la participation de plusieurs maisons de production… la journée mondiale du patrimoine audiovisuel n’est passée inaperçue. Elle a été célébrée à tambours battants à la Bibliothèque Nationale, hier. L’occasion pour les acteurs du septième art de relater les problèmes rencontrés par les cinéastes dans le milieu cinématographique. Gégé Rasamoely de déplorer « Si auparavant, nous étions des dizaines, aujourd’hui, on ne nous compte plus que sur les doigts d’une main. Pour cause, le manque d’infrastructures, le manque et la quasi-inexistence des salles de projection, les problèmes de piratage… Ce n’est pas tout ! Chez nous, il n’y a aucune possibilité d’évolution dans le métier d’acteur, comme c’est le cas dans d’autres pays ». Présent à l’ouverture officielle de cette journée mondiale du patrimoine audiovisuel, le Premier Ministre Jean Ravelonarivo, d’avancer, à travers son discours, des solutions ou plutôt des réponses, aux problèmes relatés par les producteurs : « Nous étudions actuellement la possibilité de mettre en place une filière cinéma qui sera peut-être introduite à l’université Andrainjato, à Fianarantsoa ». Le PM d’indiquer également qu’une loi régissant le septième art est étudiée à l’Assemblée Nationale actuellement. Tout cela pour dire que les plaintes des cinéastes ne sont pas restées dans le vide. C’est déjà un début, un bon début !
Mahetsaka
Journée mondiale du patrimoine : Les problèmes du septième art débattus !
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