Sa réputation de slameur et de « mpikabary » a dépassé les frontières de la Grande Ile. Et les Malgaches de la diaspora font partie de ses admirateurs. Ceux de France ont été les premiers à l’inviter à se produire dans l’Hexagone. Ceux des Etats-Unis ou plus précisément de Washington ont voulu le voir sur scène. Gangstabab a été applaudi par la communauté malgache de la capitale américaine, le samedi 24 octobre au « Lee Center Kaufmann Auditorium Alexandria ». De retour au pays depuis hier, il se remémore avec une certaine jubilation de cette rencontre avec ses compatriotes d’Amérique : « Le centre où je me suis produit était bondé. La communauté malgache était venue en force. C’était un public de toutes les générations qui n’a pas caché son enthousiasme, en écoutant les titres de mes deux albums « Amontana » et « Aviavy ». Les CD que j’avais amenés ont tous été achetés. L’effet de mon dernier succès « Ianao iny » a été le même qu’à Madagascar. Les « single » se sont arrachés comme des petits pains. Le morceau a tellement plu que j’ai dû improviser une leçon de danse sur scène pour les jeunes qui étaient présents ». Cette première rencontre en appelle d’autres car Gangstabab va revenir sur place en 2016. Dans l’immédiat, il va participer au « Spring break festival » au Batou Beach, samedi avant l’animation de la finale de la coupe du monde rugby à Andohatapenaka.
Patrice RABE
