Il a été décidé, lors du conseil de gouvernement du 20 octobre dernier, l’adoption du projet de décret fixant les modalités de désignation et d’élection des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
Les noms de ceux qui vont siéger au sein de la Commission Electorale Nationale (CENI) sont connus. En effet, les élections ou la désignation, c’est selon, des membres de cette Institution ont été réalisées, hier. Pour l’Ordre des Journalistes de Madagascar, c’est Fano Rakotondrazaka qui a été élu. Il a ainsi retrouvé sa place à Alarobia, et ce, pour un mandat de six ans. Pour l’ordre des avocats, l’on assiste à un come back de Hery Rakotomanana, il a été en effet le premier président de la CENI-T, même si ce n’est plus la même dénomination, il y a une certaine confusion dans la connotation. Après son départ de la CENI-T, cet ancien Bâtonnier a réintégré le Groupe des Experts nationaux.
Choix. La Cour suprême, quant à elle, se fait représenter par Olivier Ramahadison, magistrat à la Cour des Comptes. Il a été un ancien Secrétaire Général du vice-Premier ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo, du temps de la Transition. Pour ce qui est de l’Assemblée nationale, elle a porté son choix sur Thierry Rakotonarivo, ancien président du syndicat des administrateurs civils (SYNAD), ce dernier a également occupé le poste de Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur durant la période transitoire et à une certaine période du régime de Hery Rajaonarimampianina.
Rapport des forces. Concernant, celui ou celle qui sera le porte-fanion de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), à la CENI, le dépôt du dossier de candidature ne prendra fin que demain. On sera ainsi fixé sur le représentant de cette juridiction, au plus tard vendredi. Pour la Présidence, son représentant n’a pas encore été nommé jusqu’à hier. L’on se demande si elle tient à connaître la composition des membres de la CENI, avant de se prononcer, et ce, probablement pour connaître le rapport des forces. Par ailleurs, faut-il rappeler que le rôle de la CENI est de s’occuper des élections après les communales du 31 juillet. Une tâche qui ne s’annonce guère aisée dans la mesure à cette nouvelle commission aura à gérer les prochaines élections sénatoriales mais surtout les présidentielles de 2018.
Dominique R.
