Un repas par élève, par jour de classe. Ce service, payant dans le privé, n’est envisageable pour les écoles publiques qu’à travers des initiatives du ministère ou des communes, avec l’appui des partenaires, ou alors, des initiatives propres des mécènes. La structure de restauration scolaire n’étant pas incluse dans le système local, les cantines scolaires n’existent pas dans la totalité des écoles primaires publiques (EPP). Celles qui en disposent fonctionnent généralement avec l’implication directe des partenaires du gouvernement ou des organismes bienfaiteurs, et des parents d’élèves. Pour ces établissements où sont scolarisés des élèves en majorité issus de familles défavorisées, la demande est réelle car nombre d’enfants arrivent à l’école le ventre vide. Une situation qui ne favorise pas l’apprentissage.
L’existence des cantines scolaires représentent ainsi une motivation certaine pour les parents, pour scolariser leurs enfants. Ces structures permettent à ces derniers de manger à leur faim au moins une fois par jour. Ce qui n’est pas négligeable pour ces familles en grande difficulté financière. Pour la capitale en particulier, la nouvelle maire compte parmi ses activités à mettre en œuvre, et promises durant la campagne électorale, les cantines scolaires pour les EPP, tandis que le ministère dispose, lui aussi, d’un programme similaire destiné aux écoles publiques. Leur concrétisation est très attendue par les parents d’élèves.
Hanitra R.