Cette fois-ci, l’abus de pouvoir et la violence de quelques policiers issus de l’Unité d’Intervention Rapide (UIR) ont dépassé l’entendement. Tout a été enregistré par la vidéosurveillance. Samedi dernier, quelques uns de ces éléments dits « éléments d’élites » étaient sortis en boîte de nuit. L’un d’eux a été accompagné par une ravissante demoiselle. Ils ont bu plus que de raison, selon les informations. L’ambiance n’aurait pas plu à la demoiselle qui a décidé alors de changer de table. Elle y a trouvé d’ailleurs un ressortissant étranger (vazaha) qui l’a bien accueillie. Une situation qui a tout déclenché. Et c’était le début de tous les maux. N’ayant pas digéré la situation, le policier a décidé de tabasser le vazaha. Des éléments ont tenté de maîtriser la situation et une véritable rixe s’est enchaînée dans ce night-club situé en plein Antaninarenina. La situation s’est encore empirée lorsque d’autres éléments à bord de la voiture 4X4 de couleur verte de l’unité sont venus renforcer les leurs. Des blessés ont été enregistrés parmi les clients, y compris le gérant de la boîte. Une plainte a été déposée auprès du commissariat central de la police à Tsaralalàna. « Nous n’avons fait que suivre l’ordre de notre supérieur. Si une sanction devrait tomber, que ce sera à l’encontre du fautif » a plaidé un membre de l’UIR qui a décidé de nous délivrer son point de vue sous couvert de l’omerta. Le chef de l’UIR, quant à lui, a expliqué que l’affaire a été réglée à l’amiable. Les deux partis se sont concertés et il n’y aurait plus de suite judiciaire, a confirmé la même source.
D.R