Le « Miaraka Amin’i Président Andry Rajoelina » a raflé la majorité relative à l’Assemblée nationale avec 49 sièges. Une majorité numérique qui incite les députés élus au nom de ce parti à revendiquer la nomination du Premier ministre. D’après les explications du président du MAPAR et non moins député élu à Toliara I, Maharante Jean de Dieu, « si l’on respecte ce qui est stipulé dans l’article 54 de la Constitution, la désignation du PM revient uniquement au MAPAR ». « Cet article prévoit un parti ou un groupement de partis, et non pas un groupement parlementaire », a-t-il soutenu. Une manière d’écarter tout projet d’alliance avec les indépendants visant à obtenir une majorité absolue à travers la formation d’un groupe parlementaire. Selon Maharante Jean de Dieu, « les groupements parlementaires ne pourront pas rivaliser le MAPAR pour la présentation de noms de Premier-ministrables, cependant, ils pourront présenter des candidats à l’élection du président de l’Assemblée nationale ». Les leaders du MAPAR ont également riposté au Secrétaire national du TGV, Lanto Rakotomavo hier. D’après Nina, SN du TGV et non moins député élu à Mahajanga, « le parti est dirigé par une Direction collégiale caractérisée par les 6 Secrétaires nationaux issus des 6 Provinces. La Vice-présidente du CST représente la Province d’Antananarivo. D’ailleurs, elle a déjà été désavouée par les partisans à Tanà qui ont réclamé son limogeage après son échec lors des élections ». Le TGV faisant référence à la défaite de Hery Rajaonarimampianina à Antananarivo. Désormais donc, ce parti fait également face à un problème de scission.
Davis R