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samedi, juillet 12, 2025
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Santé de la reproduction : Le VIH/Sida peut ne plus être mortel si…

«De nos jours, le sujet atteint du VIH/Sida peut ne plus en mourir, ou transmettre la maladie. A condition qu’il suive et respecte scrupuleusement le traitement qu’il faut, à vie», a confié le Dr Roger Lala Razafinimanana, médecin référant et responsable des maladies infectieuses section VIH/Sida auprès de l’hôpital Befelatanana. « Et plus encore, le sujet, homme ou femme, peut même penser à fonder une famille, et ainsi avoir des descendants. Car le Sida est actuellement devenu une maladie chronique », a-t-il rassuré. D’après ce médecin, les risques de décès du sujet, ainsi que la transmission de cette maladie ont été considérablement réduits après l’existence de la démarche CD4 et l’existence des médicaments ARV (antirétroviraux). « La démarche CD4 consiste à évaluer le niveau d’immunité du sujet. Et à cela le dépistage des maladies opportunistes. Puis, ce sera au médecin traitant après de décider s’il faut avoir recours à une hospitalisation ou non. Mais à partir de là, il faut que le sujet commence à prendre les ARV, jusqu’à la fin de sa vie. Comme cela, il pourra éviter la mort et peut vivre normalement », explique ce médecin. Avant de rajouter que « tout le monde doit faire un dépistage. Mais cela doit se faire discrètement et uniquement avec le consentement du sujet. Si jamais le résultat est positif, il faut seulement que le sujet suive les consignes du médecin traitant et tout ira bien ».

Peur. L’événement de deux jours à l’hôpital Befelatanana, depuis hier jusqu’à aujourd’hui, destiné aux consultations gratuites, organisé par le HJRB, est une grande opportunité pour tous les Malgaches pour se faire dépister. Hier, dans la matinée, le stand du Dr Roger Lala Razafinimanana a pu enregistrer 70 dépistages. Ce n’a donné aucun séropositif du VIH/Sida, et une personne atteinte des maladies sexuellement transmissibles (MST). « Cela ne veut pourtant pas dire que le nombre des personnes atteintes des MST a diminué. Je souligne que les individus qui viennent ici sont ceux plus ou moins sûrs de leur état de santé. Mais ceux qui ont été déjà confrontés à des situations de risque ne viennent pas, par peur ou par honte », conclut ce médecin.

Arnaud R.

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