La cogestion des îles Eparses avec la France n’est pas une option, selon les opérateurs membres de la Fedmines (Fédération minière de Madagascar) et du SPMM (Syndicat des professionnels miniers de Madagascar). « La Constitution indique que le Territoire national est inaliénable et que le président de la République de Madagascar est le garant de l’intégrité territorial. L’affaire des îles Eparses n’est-elle pas prioritaire comme le dit le président ? Il faut reconnaître que c’est beaucoup plus important que les conférences et les missions de toute sorte à l’étranger. La conférence des Nations-Unies COP21 est une grande opportunité car il y aura des milliers de délégations, des centaines de chef d’Etat qui seront présent. Il faut rappeler la résolution des Nations-Unies de décembre 1979 qui ordonne à la France de rendre ces îles à Madagascar. Le président de la République qui réussira à faire exécuter cette décision sera parmi les rares à être reconnus dans les livres d’histoire de ce pays », ont affirmé les opérateurs miniers. A noter que le 20 octobre dernier, l’ambassadrice de France a encore martelé que les îles Eparses appartiennent à la France. Madagascar cèdera-t-elle son droit à cause d’un manque de courage des dirigeants ? Pour l’heure, ces derniers affirment que la question n’est pas prioritaire.
AntsaR.