Vers 6 du matin du mardi 17 novembre à Amboahangibe, une commune rurale se trouvant à 55 km de Sambava, une mère de famille a découvert un morceau de crâne d’enfant près de son domicile. La dame a tout de suite alerté ses voisins et informé les autorités locales pour le constat des faits.
Le crâne a apparemment été transporté par un chien près de son domaine. La partie du corps en question était découpée intentionnellement depuis la partie frontale vers le haut par un objet tranchant. De ce fait, ni corps, ni visage. Cet acte de barbarie était notamment destiné à ce qu’on ne puisse en aucun cas, identifier l’enfant assassiné. D’après les analyses du médecin chef dans cette circonscription, il s’agit d’« un enfant de sexe masculin ne dépassant pas les 2 ans et que l’acte criminel a été accompli il n’y a pas plus de 2 jours. Le sang se coagulait à peine mais aussi qu’il y contenait encore du cerveau (notamment déchiqueté par un chien) tout frais ». Au départ, les villageois avaient pensé qu’il s’agissait d’un morceau de corps d’un bébé fraîchement enterré mais déterré par un chien car à pas plus de 300 mètres de là se trouve un cimetière. Les rapports du médecin a confirmé un meurtre. Et comme personne dans les alentours n’avait perdu un enfant, ils se sont résigné à admettre ce constat mais que la victime n’était pas du village. Depuis cet incident, on a lancé un avis de recherches et des annonces dans toutes les stations radios environantes. Pourtant, aucune déclaration d’une disparution d’enfant n’a été confirmé. Des indiscrétions nous a informé par ailleurs qu’il s’agirait d’un enfant handicapé à la naissance dont les parents avaient voulu s’en débarrasser et effacer toutes traces jusqu’à lui découper la boîte crânienne. Actuellement, l’enquête sur cette affaire est confiée à la gendarmerie, et de sources tardives nous a informé qu’ils sont sur la piste des potentiels suspects. A suivre…
BJ.Chirac