Madagascar dispose encore de nombreux blocs pétroliers non attribués aussi bien en zone terrestre qu’en zone maritime. Même si les investisseurs de nombreux pays sollicitent l’exploration de ces blocs, il faudrait attendre la refonte du Code pétrolier avant de pouvoir lancer les appels d’offres internationaux, d’après les explications du DG de l’OMNIS, Rasoanaivo Bonaventure. En effet, le processus de révision de ce Code a déjà été initié par cet Office, avec le Ministère en charge du Pétrole et la Présidence de la République. A noter que parmi les 15 compagnies pétrolières présentes à Madagascar, 4 sont au stade de forage, notamment, le groupe chinois Hoifu Petrolium, la compagnie américaine Sapetro, ainsi que les deux compagnies britanniques Afrel et Tulow. En ce qui concerne Madagascar Oil, après les 40 ans de recherche sur l’huile lourde de Tsimiroro, des essais de productions ont été faits mais la compagnie va établir le Plan de développement, pour fixer la production régulière. Aujourd’hui, les chiffres vont de 6 000 à 100 000 barils par jour, mais le niveau exact sera bientôt fixé dans le Plan de développement, d’après les explications de Nasolo Mickaël Razanakoto, technicien au sein de l’OMNIS. A noter qu’en termes de revenu, les ressources pétrolières rapportent beaucoup plus que les ressources minières, si l’on ne cite que les redevances qui varient à partir de 8 % et plus, selon les quantités produites.
Antsa R.