
Il y avait un parfum de nostalgie, hier après-midi. Mais cela n’enlève en rien à la beauté de ce genre musical qui a profondément marqué la vie artistique dans les années 70. Les spectateurs qui ont rempli le palais des sports ont repris à pleins poumons les morceaux de toutes ces stars qui ont toujours bon pied bon œil.
Ils ont toujours cette pêche qui les a propulsés aux sommets des hit parades dans les années soixante-dix. Proshely, Simon Randria, Bruno Reisner, Ozah Jérôme, Dédé Fénérive et toutes les vedettes de ce « vazo kaiamba » qui sont montées sur scène, hier après-midi, au palais des sports ont pu ressentir à quel point ils sont toujours aussi chers au cœur du public. L’enceinte était, c’est le cas de le dire, plein comme un œuf et on pouvait sentir le bonheur de ces spectateurs qui n’ont pas oublié ces grands succès ayant bercé leur enfance ou leur adolescence. Les artistes se sont succédé tout au long de l’après-midi et chacun d’entre eux a été acclamé comme au temps de sa splendeur. Quand Simon Randria chante « Aoka, aoka etsia », toute la salle lui répond comme en écho. Proshely, après l’avoir accompagné, enchaîne avec les tubes qui l’ont fait connaître. Ce guitariste hors pair que certains comparent à Jimmy Hendrix a tiré de son instrument des sons de toute beauté et a fait vibrer ceux qui l’écoutaient. Le « maestro » faisait la transition entre chaque prestation de ses camarades. Les amateurs de « kaiamba » sont toujours très nombreux et le succès de ce spectacle le prouve à l’envi.
Patrice RABE