Depuis lundi 30 novembre, mardi 1er décembre et puis mercredi 2 décembre, des incendies d’origines inconnues ont ravagé plusieurs maisons d’habitation dans plusieurs villages de la commune rurale d’Ambohimalaza dans le district de Sambava. Au moins 23 foyers ont été détruits sans parler des pertes en mobiliers. Selon Bivarison Marcellin, maire de cette commune, « un phénomène étrange a eu lieu durant ces trois jours, les toits en « falafa » s’embrase sans qu’on connaisse l’origine». Et lui de continuer que, « lundi 30 novembre vers midi, le feu s’est déclaré dans un village. Six maisons ont été détruites. Il ne restait que des cendres ». Les habitants vaquaient à leur tâche quotidienne dans les champs. Seules quelques personnes se trouvaient sur place. La lutte contre le feu s’est avérée difficile. Le premier décembre vers 10 heures, six autres maisons ont été calcinées. Et chose curieuse, l’origine du feu reste inconnue. Le 2 décembre 2015 vers 7 heures, même cas, selon les informations, huit cases en « falafa » ont été détruites par un incendie. L’après-midi de ce même jour deux autres cases sont parties en fumée. Et le désastre n’a pas épargné une autre maison vers 19 heures.
Face à ces séries d’incendies, phénomène inexpliqué selon les responsables, les responsables ont du pain sur la planche pour trouver une espace ou un endroit pour caser les sinistrés. Ils ont opté pour le « fokontany » d’Ambalafary. Surprise, là aussi, ils ont la mauvaise surprise de constater que six autres cases ont été détruites par le feu dans la localité.
Et tout le monde se souvient qu’il y a quelques années à Antanamban’Ifosa, 30 maisons ont été calcinées par le feu. Des incendies d’origine inconnue, un phénomène inexpliqué jusqu’à présent, apprend-on de sources locales.
Remi Rakotonirina/r.s.