
Les membres de l’équipage sur ligne des taxis-be 127 et 153 ont effectué une manifestation devant le Commissariat du 3e arrondissement hier, mais ils ont fini par quitter aussitôt l’endroit et retourner au travail après une rencontre avec le 1er responsable des lieux.
Les taxis-be des lignes 127 et 153 (gestes de solidarité) ont repris leur travail hier dans l’après-midi, après une grève d’une demi-journée. A titre de rappel, la raison pour laquelle ces deux lignes en particulier la 127, ont fait la grève, serait que les forces de l’ordre (le commissaire et d’autres officiers du 3e arrondissement) auraient effectué des abus de pouvoir à leur égard depuis un certain temps, en leur soutirant une certaine somme d’argent ou la fourrière directe, au lieu d’effectuer la procédure normale (contravention) lors de certains passages à l’arrêt d’Andravoahangy Ambony. Ainsi, une brève rencontre entre les représentants du F3M (Fikambanan’ny Mpamily, Mpanampy azy ary ny Mpanjifa), le président de la Coopérative 127 et le Commissaire de Police du 3e Hector Razafindrazaka, a permis de régler le petit malentendu.
Pas de négociation avec la loi. A noter que les membres de l’équipe sur ligne (hormis les propriétaires des véhicules et les membres du bureau) de ces transporteurs se sont réunis hier matin devant le Commissariat du 3e à Antaninandro pour, selon eux, « montrer la solidarité des transporteurs ». Ils étaient près de 50 chauffeurs sur place, avec quelques dizaines de receveurs. Et le commissaire s’exprime : « quand ils sont venus me voir, ils ne savaient même pas exactement la raison de leur venue. Et au contraire, ce sont eux qui m’ont demandé de leur appliquer telle ou telle loi quand il le faut. Alors que pour nous les forces de l’ordre, il n’y a pas de négociation possible avec l’application de la loi quand c’est nécessaire ». Et ce dernier a été clair sur un point: «la ligne 127 n’a pas du tout d’arrêt à Andravoahangy Ambony, selon les nombreux arrêtés municipaux régissant les déplacements des taxis-be. Et la situation est encore moins claire s’ils pensent que cet endroit est une sorte de terminus».
Arnaud R.