Un fléau qui gangrène notre société et qui est loin d’être résolu. Des séminaires et des ateliers ont été organisés pour éradiquer ou du moins atténuer la corruption, or les résultats tardent à venir.
A l’instar des autres pays du monde, Madagascar a célébré, hier, la journée internationale de la lutte contre la corruption. La cérémonie a eu lieu à la Chambre de Commerce et d’Industrie, sise à Antaninarenina, portant sur le thème « Stratégie nationale de lutte contre la corruption pour combattre l’impunité et préserver nos ressources naturelles ». Lors de son allocution, le DG du Bianco Jean Louis Andriamifidy, de déclarer : « Nous avons fini de mettre en place la stratégie nationale en ayant adopté une démarche inclusive. La vision apportée par cette stratégie est de libérer le développement de Madagascar de l’emprise de la corruption. Elle bénéficie de l’adhésion politique au plus haut niveau, comme en témoigne la signature de l’engagement du président de la République ainsi que ceux du Premier ministre et des membres du gouvernement ». Et lui d’enchaîner qu’« il nous reste maintenant à la mettre en œuvre, notamment en mettant en place les réformes prévues par cette stratégie, telles que la réforme de la loi sur la lutte contre la corruption, l’adoption de lois spécifiques sur la déclaration de patrimoine et le recouvrement d’avoirs, la restructuration du Bianco et la mise en place du pôle anti-corruption ». Toutefois, il a reconnu que dans le cadre de la lutte contre la corruption, « l’objectif n’est pas encore atteint ».
Décisions idoines. Pour sa part, le Premier ministre Jean Ravelonativo de réitérer que « la corruption, c’est l’affaire de tous. J’engage mon gouvernement à lutter contre la corruption et à prendre les décisions idoines ». Le locataire de Mahazoarivo a reconnu que la lutte n’est pas facile. Il n’a pas manqué ainsi de lancer un appel aux partenaires techniques et financiers pour lutter contre tout genre de trafic, notamment celui de bois de rose. Sur ce point d’ailleurs, il a l’intention de mettre en place « un plan économique harmonieux pour les 22 régions ». Ce serait, en tout cas, un travail de longue haleine.
Dominique R.
