Portrait : Faniry quartet : la diversité dans l’unité !

Il a récemment sorti son album. Avec « Sunrise », Faniry quartet est entré dans le… grand bain. Soul, jazz, funky, world aux rythmes latinos et malagasy, Faniry, Mika, Njiva et Junior ont décidé de mettre en avant la diversité. Venant de divers horizons musicaux, les quatre jeunes gens ont décidé d’aller plus loin. Formé en janvier 2014, ce groupe a l’avenir devant lui. Zoom sur les membres de cette formation originaire d’Antsirabe.
Faniry, une chanteuse sur tous les fronts. Polyglotte, Faniry joue sur presque tous les registres. Le fait de savoir parler plusieurs langues lui permet de s’adapter et de transmettre son message de manière plus libre. Ouverte à tous les genres et pouvant s’adapter à plusieurs cultures, la chanteuse marie moderne et traditionnel. Elle dit puiser les bonnes dans ses racines pour les partager avec le monde d’aujourd’hui. Auteur, compositeur, elle aime particulièrement interpréter les standards de jazz. Ce qui explique sans doute les raisons pour laquelle elle écrit en anglais en donnant toutefois une importance particulière aux sonorités malagasy. Sa musique ? Elle la qualifie de sentimentale et humaine. Elle met en effet l’accent sur l’importance du partage, œuvrant pour l’amélioration du bien-être de tout un chacun et du monde en général. Avec sa voix aux multiples couleurs, la chanteuse fait voyager son public. Tantôt douce et timide, tantôt agressive et rauque, elle surprend à chaque fois.
Un bassiste qui a la musique dans le sang. Mickael ? Lui baigne dans la musique depuis son enfance. Pour lui, la musique se conjugue en famille. Bassiste mais également compositeur, le jeune homme exprime à travers ses œuvres, sa vision. Une vision à travers laquelle il met en avant sa conception de la musique malagasy : « la vibe gasy ». Il n’aime pas ce qui est commun. Il est ainsi parti en quête d’une musique originale pour la rendre universelle. Autodidacte, Mika est une touche à tout. Il joue également de plusieurs autres instruments. Dans le groupe, il a pour rôle de maintenir les bases et faire respecter les lignes. Grâce à sa grande aptitude à disloquer chaque partie d’une chanson, il joint les lignes de bases et mélodies harmonieuses avec un grand succès.
Njiva, la guitare pour avancer. Njiva : multi instrumentiste, il a pourtant décidé de se focaliser sur la percussion et la guitare. Car sa carrière, c’est avec la guitare qu’il a décidé de la construire. Très attaché à ses racines, il veut faire résonner à travers ce qu’il joue, cette musique qui le définit. Du bout de ses doigts, il rajoute aussi cette impression de crème en ajoutant avec dextérité des sonorités tout à fait originales mais en parfait accord avec l’ensemble. Avec sa guitare, il donne à la musique cette impression de légèreté, de liberté, permettant aux auditeurs de voyager. Njiva a également une autre corde à son arc : la composition.
Junior, le « cœur de tambour ». Son instrument de prédilection ? La batterie. Sa manière si singulière de jouer et de s’approprier son instrument fait de lui un batteur hors-pair. Plus à l’aise en jouant du jazz et la musique « typique malagasy », Junior se perçoit comme un « fon’amponga », une personne faite pour donner le battement, tant bien à la batterie qu’à la percussion.
Mahetsaka