
Il a été et il est toujours une grande vedette de la chanson française. Après l’avoir vu sur scène, on comprend pourquoi il est toujours aussi populaire. Ses admirateurs malgaches n’ont pas vu passer les deux heures de son spectacle au Palais des Sports, tombant sous le charme de ce grand séducteur.
Son nom évoque de grands succès qui ont marqué les années 70 et 80 et Herbert Léonard n’est pas un inconnu du public malgache. A voir les nombreux spectateurs qui sont venus l’applaudir, samedi dernier au Palais des Sports, on comprend qu’il est toujours autant aimé à Madagascar. L’artiste, maîtrisant parfaitement l’art de la communication, a su se montrer chaleureux avec cette assistance acquise à sa cause dès le début. Adoptant le ton de la complicité, il n’a pas cessé de dialoguer avec elle, la traitant avec une familiarité qui l’a fait fondre tout au long du concert. Ce ne fut pas une succession de tubes, mais des moments de partage. Herbert Léonard a amené chaque chanson de manière subtile, évoquant à chaque fois le contexte dans lequel elle fut composée. Il y avait à chaque fois une petite anecdote qui détendait l’atmosphère. C’est donc tout à fait normalement que « Puissance et gloire » ou « Pour le plaisir » ont été repris en chœur par le public. Accompagné par trois musiciens dont une bassiste au physique de mannequin, l’artiste a su replonger ce dernier dans l’ambiance des années 80. Julie Piétri, la jeune femme qui chantait en duo avec lui « Amoureux fou », fut merveilleusement remplacée par Cécile, la bassiste dont nous parlions plus haut. Deux heures durant, Herbert Léonard a su charmer et être complice de ses admirateurs malgaches.
Patrice RABE