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mardi, juillet 8, 2025
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Ministre Ralava Beboarimisa : « L’Accord de Paris est favorable pour Madagascar »

La délégation malgache lors de l’adoption de l’Accord de Paris samedi.
La délégation malgache lors de l’adoption de l’Accord de Paris samedi.

Le rideau est tombé pour la COP21 de Paris. La nuit du samedi 12 décembre, 195 pays ont adopté un nouvel Accord qui a pour objectif de limiter la hausse de la température mondiale à un niveau « bien en dessous de 2°C avec des efforts qui vont se poursuivre pour atteindre le niveau de 1,5°C à l’horizon de l’année 2100. ». « Ce que propose l’Accord de Paris vis-à-vis des pertes et dommages reste prometteur. L’Accord reprend l’engagement des pays développés envers les pays en développement, conformément aux principes de la Convention, ce qui est favorable pour Madagascar. », a réagi le ministre de l’Environnement Ralava Beboarimisa. Par contre, ce dernier de remarquer : « En tant qu’africain, je regrette que le mot « Afrique » n’est pas mentionné dans l’article 9 de l’Accord (question Finances) qui ne préconise aucune obligation de réduction des émissions destinées aux pays pollueurs. »

« Acceptable ». Pour sa part, le négociateur malgache Dr Hery Rakotondravony, de souligner : « Pour Madagascar, l’Accord de Paris est acceptable puisqu’il tient compte des principales préoccupations de notre Nation, mais des considérations importantes seront à insérer dans les décisions futures de la COP pour bien cadrer sa mise en œuvre. » A rappeler que la délégation malgache conduite par le Président de la République Hery Rajaonarimampianina lors de l’ouverture a pu participer à des événements importants pour le pays qui figure parmi les premiers bénéficiaires de l’initiative CREWS. Madagascar a participé à l’ « Action Day » du 5 décembre. Le même jour, le ministre Ralava Beboarimisa a signé la Déclaration commune connue sous le nom de « Because the Ocean », sans parler de la signature de la lettre d’intention d’achat de crédit carbone d’un montant de 50 à 90 millions de dollars avec la Banque mondiale.

R. Eugène

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