Il conforte petit à petit son statut de vedette dans le milieu de la musique tropicale. Depuis le début de l’année, Linos met le feu dans tous les endroits où il se produit. Le jeune homme a réussi à s’imposer avec le « Degôly », un rythme qu’il est le seul à avoir popularisé. Il s’est lancé dans une carrière artistique après avoir terminé ses études à Ankatso à la fin de l’année 2014. Il a puisé son inspiration dans le terroir musical du Sud-Est. Lui et ses camarades ont très vite mis en valeur ce rythme très entraînant, en utilisant le « kabosy » et les instruments traditionnels. Il a ajouté d’autres cordes à son arc, en apprenant à jouer de la guitare et de la batterie. Cela lui a permis d’apporter au « Degôly » une touche très moderne. Le public a très vite été conquis et depuis le début de l’année 2015, Linos et son groupe ont créé une certaine sensation dans le milieu de cette musique « mafana » où la concurrence ne manque pas. Il a multiplié les spectacles à guichets fermés. Il vient de sortir son premier album qui comporte dix morceaux. « Zaho fa ho avy », le titre générique, cartonne sur les ondes des différentes stations de radio. Linos n’a pas encore fait de grands concerts à Tana, mais il s’est produit dans les cabarets de la capitale. Vendredi prochain, il sera au Jao’s Pub.
Patrice RABE