Suspendre l’une des rares actions crédibles du MJS. C’est ce qui est arrivé aux pensionnaires de la formule Sports-Etudes obligés de plier bagage faute d’encadrement.
Coup dur pour les bénéficiaires de la formule Sports-Etudes initiée par l’Académie Nationale des Sports à l’annonce de la suspension de cette option qui figure pourtant parmi les rares bonnes actions du Ministère des Sports.
Titre mondial. L’option avait pourtant permis de booster le développement de certaines disciplines comme le handball féminin mais aussi le tennis sans oublier la pétanque, qui malgré un encadrement qui laissait à désirer, avait permis à Bolo de devenir champion du monde du tir, tout en étant vice-champion en triplette avec son camarade de l’ANS, Dino.
En clair, une bien bonne chose pour le sport en général mais on s’étonne aujourd’hui de voir que cette formule ne fasse pas partie des priorités du ministre Anicet Andriamosarisoa, au point de ne pas payer le salaire des membres de l’encadrement.
Et comme ces derniers avaient demandé leur salaire, l’Académie Nationale des Sports en réponse n’a trouvé mieux que de fermer la baraque. Une fuite en avant qui n’est pas pour rehausser l’image de cette Académie, nationale qui plus est.
Championnat de France de rallye. Curieux tout de même, car il ne s’agit pas d’une somme faramineuse mais le ministère est incapable d’aller jusqu’au bout de son raisonnement en consentant à financer le projet en tous points louable et surtout plein de bon sens contrairement à certains choix notamment quand on décide de financer un pilote pour aller disputer un championnat de France de rallye spécial terre.
Certes, on faisait croire aux pensionnaires que la suspension n’est que provisoire mais comme la plupart des jeunes viennent des provinces, ils sont aujourd’hui confrontés aux problèmes de leur scolarité. Car l’absence des subventions entraîne de facto le retour à la case départ et les réintégrations auprès de leurs établissements d’origine. Un gâchis. Un énorme gâchis…
Clément RABARY